jeudi 4 décembre 2008

proverbes arabes

  • Allonge tes pieds en proportion de ton tapis.
    Apprends à obéir avant de commencer à donner des ordres.
    [1]
    C'est par ses branches que l'homme révèle ses racines.
    Ce que fait la main droite, la main gauche n'a pas à le savoir.
    Ce que tu ne veux pas laisser savoir à ton ennemi, ne le dis pas à ton
    ami.
    Celui dont le cœur est ressuscité par l'amour ne mourra jamais.
    Celui qui se marie avec des dettes, donnera ses enfants pour intérêts.
    Chez le potier, on sert de l'eau dans un pot ébréché.
    Crois, si tu veux, que des montagnes ont changés de place ; mais ne crois pas que des hommes puissent changer de caractère.
    Dans la nuit noire, sur la pierre noire, une fourmi noire. Dieu la voit.
    Dans une passe étroite, il n'y a ni frère ni ami.
    Embrasse la main que tu ne peux couper.
    Est bien fou celui qui veut rester sage tout seul.
    [1]
    Il n'y a pas de malheur pire que celui qu'on a.
    Il y a deux sortes de gens : ceux qui peuvent être heureux et ne le sont pas, et ceux qui cherchent le bonheur sans le trouver.
    Jette ton cœur loin devant toi ; et cours l'attraper.
    L'aiguille ne contient pas deux fils ni le cœur de deux amants.
    L'air du Paradis est celui qui souffle entre les oreilles d'un cheval.
    L'ami de tout le monde est l'ami de personne.
    L'amour est un caravansérail : on y trouve que ce qu'on y apporte.
    L'amour n'est pas à prendre, mais à subir.
    L'argent dépensé en amour ne retourne pas à la bourse.
    L'oisif joue avec le diable.
    La beauté est une demi faveur du ciel, l'intelligence est un don.
    La calomnie est l'arme ultime de l'impuissant.
    La cupidité est un éternel esclavage.
    La dureté du cœur vient de la satiété.
    La fatigue est la ruine du corps et l'inquiétude la faucille de l'âme.
    La mort d'une bonne action, c'est d'en parler.
    Là où la diplomatie a échoué, il reste la femme.
    La peine que l'on prend pour un ami est un repos.
    La vie est un désert dont la femme est le chameau.
    Le chas d'une aiguille est assez grand pour deux ; le monde est trop étroit pour deux ennemis.
    Le chat mordu par un serpent craint même une corde.
    Le cheval est un cadeau de Dieu à l'homme.
    Le Diable n'apparaît qu'à celui qui le craint.
    Le mérite appartient à celui qui commence, même si le suivant fait mieux.
    Le monde est du côté de celui qui est debout.
    Le mot que tu retiens entre tes lèvres est ton
    esclave. Celui que tu prononces est ton maître.
    Le paradis de la terre se trouve entre les seins d'une femme, sur le dos d'un cheval, dans les pages d'un livre.
    Le plus court chemin jusqu'au cœur d'un homme passe par son ventre.
    [1]
    Le
    temps sera le maître de celui qui n'a pas de maître.
    Le trop de quelque chose est un manque de quelque chose.
    Les chiens aboient, la caravane passe.
    Les dettes sont les ciseaux de l'amitié.
    Les proverbes sont des flambeaux qui illuminent les discours.
    Lorsque la porte de l'amour est fermée, passe par celle de l'or.
    Mieux vaut combattre avec ta chance qu'avec ton sabre ou ta beauté.
    Mieux vaut être assis que debout, couché qu'assis, et mort que couché.
    Mieux vaut un œuf dans la bouche qu'un poulet qui rôtit.
    Monter à cheval sans éperons est une duperie.
    Ne dis pas tes peines à autrui ; l'épervier et le vautour s'abattent sur le blessé qui gémit.
    Ne fais jamais rien dans la
    colère : hisserais-tu les voiles dans la tempête.
    Ne selle pas ton cheval avant de le brider.
    Nourrir trop d'espoir paralyse l'action.
    On change d'apparence mais jamais de fond.
    On est mieux assis que debout, couché qu'assis, endormi qu'éveillé et mort que vivant.
    On est plus le fils de son temps que de son père.
    Oublie les soucis, les soucis t'oublieront.
    [1]
    Pour bien aimer une vivante, il faut l'aimer comme si elle devait mourir demain.
    Pour chaque regard que nous jetons en arrière, il nous faut regarder deux fois vers l'avenir.
    Pour vendre, dit du bien ; pour acheter, dis du mal.
    Quand on commence à compter, on ne s'arrête plus.
    Que peut l’encensement contre un mal enraciné !
    [1]
    Qui mange seul s'étrangle seul.
    Qui n'est pas amoureux n'est pas homme.
    Qui ne se plante jamais n'a aucune chance de pousser.
    Qui s'instruit sans agir, laboure sans semer.
    Qui tue le lion en mange, qui ne le tue pas est mangé.
    Qui veut faire quelque chose trouve un moyen. Qui ne veut rien faire trouve une excuse.
    Qui veut tout, perd tout.
    Sache venir, mais sache partir.
    Sans la variété des goûts, la mauvaise marchandise resterait.
    Si la chance veut venir à toi, tu la conduiras avec un cheveu ; mais si la chance veut partir, elle rompra une chaîne.
    Si la parole est d'argent alors le silence est d'or.
    Si ton ami est de miel, ne le mange pas tout entier.
    Si tu as de nombreuses richesses, donne de ton bien ; si tu possèdes peu, donne de ton cœur.
    Si tu veux être obéi, donne des ordres raisonnables.
    Si tu veux que quelqu'un n'existe plus, cesse de le regarder.
    Si vous voulez acheter, traversez le bazar en regardant et achetez en retournant.
    Tout le
    bonheur du monde est sur le dos d'un cheval.
    Toutes choses sont difficiles avant que d'être faciles.
    Un grand parleur n'aime pas à en trouver un autre.
    Un vieil ami est toujours le miroir de son ami.
    Une petite maison en ruine vaut mieux qu'un palais en commun.
    Une poignée d'abeilles vaut mieux qu'un sac de mouches

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