jeudi 4 décembre 2008

proverbe(10)

  1. N'est pas le tout de promettre, il faut tenir.
    N'est pas le tout de se lever matin, faut encore arriver à temps.
    N'est pas le tout de se lever matin, faut encore partir assez vite.
    N'est pas le tout de se lever matin, faut encore se bouger.
    N'est pas marchand qui toujours gagne.
    Dans les affaires de la vie, il n'y a pas que des agréments.
    N'est pas mort qui combat.
    N'est pas nécessaire de louer celui qui se loue.
    N'est pas pauvre, qui a deux bons bras.
    N'est pas perdu quanque (quand) en péril gît.
    N'est pas prêt qui commence.
    N'est pas que les gros bœufs qui brassent la terre.
    N'est pas rien que les gros bœufs qui labourent la terre, les petits font bien leur part.
    N'est pas sage qui a peur du fou.
    N'est pas seigneur de son pays, qui de ses sujets est haï.
    N'est pas sire de ses pays, qui de ses hommes est haï.
    N'est pas toujours fête quand les cloches sonnent.
    N'est pas tous les jours fête, quand même les cloches sonnent.
    N'est pas tout de pétrir, faut encore enfourner.
    N'est pas tout perdu, quand en péril gît.
    N'est pas tout que se lever matin, faut arriver à l'heure.
    N'est pas voleur celui qui voleur vole.
    N'est rien de prêter aux gens qui retournent.
    N'est si masle (mauvaise) chose qui n'aide ni si bonne qui ne nuise.
    N'humilie pas qui veut. (Turgot)
    N'oublier rien pour dormir.
    N'usez que de pièces d'or et d'argent dans le commerce de la parole. (J. Joubert)
    N'y a pas de gens plus à plaindre que ceux qui savent pas faire droit.
    N'y a point de terre sans drachée.
    N'y pense plus, tu l'auras.
    N'écorche pas ta bête avant qu'elle soit saignée.
    N'écoutez jamais les harangues de ceux qui portent doubles langues.
    N'émeut point la fange.
    N'épargnons la chair, qui pourrira en terre.
    N'être ni pour un ni pour autre.
    Naissance d'un garçon est accroissement de bien, celle d'une fille est appauvrissement de la maison.
    Nature a comparti à tous animaux, forcer de se pouvoir garantir.
    Nature a pourvu à plusieurs choses d'une arme défensive.
    Nature a produit à toute bête son ennemi.
    Nature envy (difficilement) se déguise.
    Nature est contente de peu.
    Nature excelle doctrine et lecture.
    Nature fait chien chasser.
    Nature fait le chien tracer.
    Nature n'a fait chose tant sublime, dont vertu n'en vienne à chef et cime.
    Nature n'est que le chaos.
    Nature ne peut mentir. (Manuscrit du XIIIe)
    Nature ne se peut déguiser.
    Nature peut tout et fait tout. (Montaigne)
    Nature répugne à son inégale.
    Ne (ré)veille point le chat qui dort.
    Ne baisotte pas ta chambrière, de peur qu'elle ne prenne vanité, croyant devenir la maîtresse de la maison.
    Ne brûle pas ta maison pour en chasser les souris.
    Ne bâtis pas ta maison sous les rochers ni le long de l'eau.
    Ne chaloir à qui brûle la maison, mais qu'on se chauffe bien.
    Ne cherchez jamais à employer l'autorité là où il ne s'agit que de raison. (Voltaire)
    Ne choisis l'or, la toile et une femme qu'en plein jour.
    Ne clame pas tout ce qu'on te chante.
    Ne clocher devant un boiteux.
    Ne clochez pas devant les boiteux. (Chamfort)
    Ne compte pas le prix du beurre avant (d')avoir acheté la vache.
    Ne compte pas les œufs au cul de la poule.
    Ne comptez pas sur ses promesses, il vous pétera dans la main.
    Il vous laissera dans l'embarras.
    Ne confie jamais un secret à un valet, parce que c'est toi qui es valet après.
    Ne confie pas ta farine à qui lèche ta cendre.
    Ne convoite point l'avoir d'autrui.
    Ne coupe pas la barbe au chat, par les souris il serait pris.
    Ne crie après personne, tu seras aimé d'un chacun.
    Ne crois de léger.
    Ne crois pas que du bois que tu coupes tout le monde se chauffe.
    Ne crois pas toujours qu'on te regarde de derrière les volets qu'il n'y a personne.
    Ne crois pas tout ce que tu ois.
    Ne danse pas tout ce qu'on te chante.
    Ne devient pas âgé qui veut.
    Ne dis jamais que tu as femme belle ou de l'argent dans l'escarcelle.
    Ne dis pas "hue!" avant d'être en haut la montée.
    Ne dis pas 'you!' avant que d'être de l'autre côté de l'eau.
    Ne dis pas de mal du médecin, tu peux en avoir besoin.
    Ne dis pas tout ce que tu sais et penses.
    Ne dis pas tout ce que tu sais ni ne mange tout ce que tu peux manger.
    Ne dis pas"c'est impossible",dis je ne sais pas.
    Ne dites rien de ce que je vous ai dit.
    Ne donne jamais l'éperon à cheval qui volontiers trotte.
    Ne donne pas ta fille à un oiseleur ou à un pêcheur.
    Ne donne pas tant à Saint Pierre, que Saint Paul demeure derrière.
    Ne donne pas tout ce que tu as.
    Ne donne ta fille à un pêcheur à la ligne ni à un chasseur de vigne.
    Ne donne ton cœur à personne avant d'avoir mangé avec lui un décalitre de sel.
    Ne décidons jamais où nous ne voyons goutte. (Piron)
    Ne déplaire à personne nourrit l'homme en santé.
    Ne désirer que ce qu'on a, c'est avoir tout ce qu'on désire. (P. J. Chardin)
    Ne faire mal à son ennemi, mais quand mal lui vient on s'éjouit.
    Ne faire messager de fols.
    Ne faire point de déplaisir et on ne s'en souviendra jamais.
    Ne faire son déjeuner de ce que le chat ne veut point.
    Ne fais pas aller trop chargée l'ânesse pleine.
    Ne fais pas d'un fol ton messager.
    Ne fais pas passer des ciboulettes pour du persil au marchand de légumes.
    Ne fais pas ton nid à côté d'un château.
    Ne fais pas tout ce que tu peux.
    Ne fais pas un four de ton bonnet ni de ton ventre un jardinet.
    Ne faites pas aux autres ce que vous ne voudriez pas qu'ils vous fassent.
    Règle de morale la plus simple ; si on ne veut pas qu'on nous attire des ennuis, il ne faut pas en attirer aux autres.
    Ne faut bâtir sa maison d'arrête de poisson.
    Ne faut jamais dire le malade être guéri, si l'on n'a vu le malade partir.
    Ne faut jamais, pour ne pas se tromper, vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué.
    Ne faut pas apprendre à chier à ceux qui ont la diarrhée.
    Ne faut pas attendre que les alouettes tombent aval la borne.
    Ne faut pas autour du feu tourner trop le cul.
    Ne faut pas briser le pont quand on a passé le flot.
    Ne faut pas bâcler pour bien avancer, inutile de traire avant de manier.
    Ne faut pas croire aux saints qui pètent.
    Ne faut pas dire hue avant d'avoir passé le ru.
    Ne faut pas enfourner plus qu'on ne peut cuire.
    Ne faut pas faire aux autres ce qu'on ne voudrait pas qu'ils vous fassent à soi-même.
    Ne faut pas ficher ses doigts par toutes les fentes.
    Ne faut pas juger de l'arbre par l'écorce.
    Ne faut pas mettre la charrue devant les bœufs.
    Ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier.
    Ne faut pas ourdir plus qu'on ne peut tramer.
    Ne faut pas piler le poivre avant d'avoir le lièvre.
    Ne faut pas plus de femmes dans une maison qu'il y a de fourneaux.
    Ne faut pas plus de femmes à souper que de crémaillères à la cheminée.
    Ne faut pas plus de tiroirs que de tables dans une maison.
    Ne faut pas plus de tonneaux que de maîtres dans une maison.
    Ne faut pas péter plus haut que le cul.
    Ne faut pas réveiller le chat qui dort.
    Ne faut pas s'amuser avec les fous.
    Ne faut pas se déshabiller avant de se mettre au lit.
    Ne faut pas se dévêtir avant de s'aller coucher.
    Ne faut pas souffrir avant qu'il en soit temps.
    Ne faut pas suivre le loup jusqu'au bois.
    Ne faut pas troquer son cheval borgne contre un non-voyant.
    Ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué.
    Ne faut pas voir les prés par la rosée ni les filles à la chandelle.
    Ne faut pas écorcher tout ce qui est gras.
    Ne faut pas, autour du feu, tourner trop le cul.
    Ne faut personne payer pour médire.
    Ne faut point de bottes à celui qui ne chevauche point.
    Ne faut porter que pour rapporter.
    Ne faut qu'une étincelle pour allumer un grand feu.
    Ne flatte nulluy (personne).
    Ne font lessive que les pouilleux.
    Ne frappe jamais coup que tu n'en abattes.
    Ne furent jamais si grosses noces qu'il n'en n'y eut des mal dînés.
    Ne fut le mauvais vent et femme sans raison, jamais n'aurions mauvais temps, journée ni saison.
    Ne joue point au fol, endure ce qu'il dit ou fait.
    Ne jouons pas avec les grands, le plus doux a toujours des griffes à la patte. (Florian)
    Ne juge pas tout ce que tu vois.
    Ne jugez point et vous ne serez point jugés.
    Ne jure et ne paillarde point.
    Ne la main (met) en bourse d'autrui.
    Ne laisse l'étoupe près des tisons ni les jeunes filles près des garçons.
    Ne laisse ni l'étoupe près du feu ni les jeunes filles près des jeunes gens.
    Ne laisse pas aller l'épervier que tu tiens sur la perche pour l'espérance d'un autour qui te doit venir.
    Ne laisse pas une bonne chair pour en manger une mauvaise.
    Ne loue jamais ton vin, ta femme, ton cheval, de peur qu'un autre en ait envie.
    Ne loue jamais ton vin, ta femme, ton cheval, de peur que les autres les désirent.
    Ne mange pas tout ton pain blanc le premier.
    Ne mange pas viande crue, ne va pas jambes nues.
    Ne manger que pour se garder de mourir.
    Ne marie ni un buveur ni un jureur.
    Ne mets pas tous tes œufs dans la même corbeille.
    Ne mets ton doigt en anneau trop étroit. (Moisant de Brieux)
    Ne mettez jamais le doigt dans un anneau trop étroit.
    Ne mettez pas votre doigt entre l'écorce et l'arbre. (Molière)
    Ne meus point la fange.
    Ne médire de personne, sa renommée demeure bonne.
    Ne méprise ton ennemi, tant soit petit comme fourmi.
    Ne nous associons qu'avec que nos égaux. (La Fontaine)
    Ne parlant point d'autrui, on ne lui rapporte rien.
    Ne parle mal des trépassés.
    Ne parle pas de corde dans la maison d'un pendu.
    Ne parle sans en être requis, si veux être en estime et prix.
    Ne pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué.
    Ne pense pas au beurre avant d'avoir la chèvre.
    Ne pense, dis et ne fais, ce qu'à Dieu déplaît.
    Ne pleure pas ce que tu n'eus onques. (Manuscrit du XIVe)
    Ne pleut que ne dégoutte.
    Ne porte pas la pâte au four pour les autres.
    Ne porte point faux témoignage.
    Ne poursuivez pas le vent qui emporte votre chapeau.
    Il faut laisser faire ce que l'on ne peut empêcher. Voir aussi : Il faut laisser courir le vent par-dessus les tuiles.
    Ne prend pas le cul à Marijeanne si Mina n'est pas là.
    Ne pas prendre de risques. (Loncin)
    Ne prends pas tout ce que tu désires.
    Ne profite pas ce qui se mange mais ce qui se digère.
    Ne pèse pas ton aumône.
    Ne quitte pas le manteau si tu as chaud, ne pars pas sans la gourde s'il fait froid.
    Ne remettez jamais à demain ce que vous pouvez faire le jour même.
    Ne renvoie jamais à demain ce que tu peux faire aujourd'hui.
    Ne renvoie pas à demain ce que tu peux faire aujourd'hui.
    Ne reprends ce que n'entends.
    Ne romps l'œuf mollet avant qu'avoir fait tes apprêtes.
    Ne romps l'œuf mollet avant que ton pain soit prêt.
    Ne rompt l'œuf mollet, si ton pain n'est apprêté.
    Ne ronge pas trop longtemps le même os.
    Ne réveille point le chat qui dort.
    Ne réveillez pas le chien qui dort. (Manuscrit du XIIIe)
    Ne se soucie du fait d'autrui, amène bon repos chez lui.
    Ne siffle pas dans la côte, si tu as peur de voir arriver le loup.
    Ne sois pas comme celui qui donne et qui revoudrait.
    Ne sois pas toujours là rien que pour dire Amen.
    Ne sois point hâtif.
    Ne sois point langagier.
    Ne sois point paresseux, si ne veux être disetteux.
    Ne soit point à autrui qui peut être à lui-même. (
    Noël du Fail)
    Ne souffle pas sur le feu qui ne brûle pas.
    Ne souffre à ta femme pour rien de mettre son pied sur le tien, car le lendemain la pute bête le voudrait mettre sur ta tête.
    Ne soyez honteux que d'être honteux.
    Il faut de la hardiesse, de la confiance en soi-même pour profiter des bonnes occasions. Variante : Il n'y a que les honteux qui perdent.
    Ne t'amuse pas à prêter ton argent à celui à qui tu serais obligé après de le demander le chapeau au poing.
    Ne t'arrête à nulle tentation, ne t'émoie pour nulle tribulation, ne t'élève pour nulle consolation.
    Ne t'attends qu'à toi seul.
    C'est un commun proverbe (La Fontaine, qui ajoute : Il n'est meilleur ami ni parent que soi-même)
    Ne t'attriste de rien et ta vie sera longue.
    Ne t'y fie qu'à bonnes enseignes.
    Ne te couvre pas de la peau du loup, si tu ne veux pas être réputé loup.
    Ne te fais ennemi de grand, car le petit donne bien malhan.
    Ne te fais jamais le fou des gens.
    Ne te fais pas aimer, fais-toi craindre.
    Ne te fie de (à) l'ami réconcilié.
    Ne te fie de menteur ni de vent, car bien fol est qui s'y attend.
    Ne te fie en personne, même pas à ta chemise.
    Ne te fie ni aux femmes ni aux sous.
    Ne te fie pas aux serments des maquignons et des mendiants.
    Ne te fie pas en tout le monde.
    Ne te fie pas à un cheval qui transpire, à un homme qui jure ni à une femme qui pleure.
    Ne te fie point et tu ne seras point trompé.
    Ne te flatte de femme belle ni d'écus dans ton escarcelle.
    Ne te mange pas par les deux bouts.
    Ne te mets pas entre deux pierres qui roulent.
    Ne te moque des maux (mal) chaussés.
    Ne te prends ni harpe au potier, qui de terre vile fait le denier.
    Ne te trouve pas trop tard au four pour demander à cuire.
    Ne te vante pas, on ne te croirait pas. Ne te décrie pas, on te croirait trop.
    Ne touche pas le chaudron, tu te remplirais de suie.
    Ne tue et n'homicide point.
    Ne va aux foires et aux marchés que pour les affaires, il y aura toujours assez de fainéants, d'ivrognes et de gourmands sans toi.
    Ne va avec un âne que si tu as quelque chose à porter.
    Ne vante pas le mariage le troisième jour, mais la troisième année.
    Ne veille (réveille) point le chat qui dort.
    Ne veuille devenir à coup (tout à coup) opulent, à ce que ne soit soudain indigent.
    Ne vis pas seulement pour manger, mange seulement pour durer (vivre).
    Ne vous fiez ni au chien silencieux ni à l'eau dormante.
    Ne vous fiez pas aux apparences.
    Ce que l'on voit est souvent différent de la réalité. Voir aussi :
    Les apparences sont trompeuses. et L'habit ne fait pas le moine..
    Ne vous fiez pas aux larmes d'un fou, il rit et pleure à volonté.
    Nez de géline aime à gratter. (Henri Estienne)
    Neige au blé est bénéfique, comme au vieillard la bonne pelisse (=fourrure).
    Nécessité abaisse gentilesse.
    Nécessité apprend les gens.
    Nécessité apprend les gens.
    Nécessité est de raison la moitié.
    Nécessité fait gens méprendre.
    Nécessité fait loi.
    Dans les pires cas, mêmes les pires actes sont justifiés.
    Nécessité fait vieille trotter.
    Nécessité n'a loi, foi ni roi.
    Nécessité n'a loi.
    Nécessité n'a pas de loi.
    Dans certaines circonstance, il est permis de faire des actes qui seraient sans excuse s'il n'y avait celle de la nécessité.
    Nécessité n'a point de loi.
    Nécessité rabaisse gentilesse.
    Nécessité rend magnanime, le couard et pusillanime.
    Net de corps, net d'âme.
    Netteté nourrit la santé.
    Neuf buveurs de cidre, neuf chasseurs et neuf parleurs de fête, ne sont pas capables de nourrir une femme.
    Nez avec boutons, nez aviné.
    Nez qui flaire, homme gourmand.
    Ni eau ni femme ni aronde (hirondelle), en ta maison ne s'y abondent.
    Ni en bru bavarde, ni en vigne voisine du chemin, ni en champ qui borde une rivière, ni en maison proche de couvent, n'emploie ton argent.
    Ni femme ni toile, il ne faut acheter à la chandelle.
    Ni femmes près d'hommes ni étoupe près de tisons.
    Ni grain de lieu marécageux ni bois de lieu ombrageux.
    Ni gras poussin ni sage Breton. (Manuscrit du XIIIe)
    Ni homme à voix de soprano ni femme à voix de basse.
    Ni jeune médecin ni vieux barbier.
    Ni l'or ni la grandeur ne nous rendent heureux. (La Fontaine)
    Ni l'étoupe près du feu ni la femme près de l'homme.
    Ni la femme ni la toile, ne les considérez à la chandelle.
    Ni la filasse près du tison ni la fillette près du garçon.
    Ni la pauvreté ne peut avilir les âmes fortes, ni la richesse ne peut élever les âmes basses. (Vauvenargues)
    Ni les étoupes proches aux tisons ni moins les filles près des barons.
    Ni maison d'angle ni femme au balcon.
    Ni pantalons la femme ni jupes l'homme.
    Ni par beau temps ni par mauvais temps, ne laisse la cape et le goûter.
    Ni par beau temps ni par mauvais temps, ne laisse ta cape en arrière.
    Ni par mauvais ni par beau, en hiver ne quitte ton manteau.
    Ni par pluie ni par beau, ne laisse ton manteau.
    Ni peu ni trop.
    Ni si jolie qu'elle tue, ni si laide qu'elle effraie.
    Ni tellement jolie qu'elle tue, ni tellement laide qu'elle épouvante.
    Ni trop de filles ni trop de vignes.
    Ni un cheval ni un lièvre courent si vite qu'une dette.
    Ni vous sans moi, ni moi sans vous. (Marie de France)
    Ni âne de roulier (= transporteur) ni fille d'hôtelier.
    Nid tissu (tissé) et achevé, oiseau perdu et envolé.
    Noble cœur d'homme ne doit point enquérir du fait des femmes. (Manuscrit du XVe)
    Noble est qui noblesse ne blesse et n'oublie et vilain qui commet vilénie.
    Noblesse oblige. (G. de Lévis)
    Celui qui prétend appartenir à la noblesse doit se conduire noblement.
    Noir terrien porte grain et bien et le blanc ne porte rien.
    Noire chatte a le poil souef.
    Noire chatte a souef poil.
    Noire géline pond blanc œuf. (Manuscrit du XIIIe)
    Noire géline pond blancs œufs.
    Noix et femme, celle qui se tait est bonne.
    Noix, filles et châtaignes, les hardes couvrent la malice.
    Non d'où tu es, mais d'où tu pais.
    Non en la canne (à pêche) ni au haim, (en l'hameçon) (au crochet), mais en l'amorce gît l'engain (le gain).
    Non en la canne ni au haim, mais en l'amorce gît l'engain .
    Nonne qui danse, table qui branle, femme qui parle latin, n'ont jamais fait bonne fin.
    Nonne qui danse, table qui branle, femme qui parle latin, ne firent jamais bonne fin.
    Nos chimères sont ce qui nous ressemble le mieux. (Victor Hugo)
    Nos estomacs sont nos maîtres.
    Nos plus sûrs protecteurs sont nos talents. (Vauvenarges)
    Nos vertus ne sont le plus souvent que des vices déguisés. (La Rochefoucauld)
    Notaire, putain et barbier, paissent en un même pré et vont tous par un même sentier.
    Notre bonheur n'est qu'un malheur plus ou moins consolé. (J. F. Duci)
    Notre demeure n'est ferme ni sûre.
    Notre défiance justifie la tromperie d'autrui. (La Rochefoucauld)
    Notre ennemi, c'est notre maître. (La Fontaine)
    Notre esprit a toujours quelque "mais" en réserve. (Destouches)
    Notre intérêt est la boussole que suivent nos opinions. (Florian)
    Notre meilleur ami, c'est encore le travail. (Collin d'Harleville)
    Notre mérite nous attire l'estime des honnêtes gens, et notre étoile celle du public. (La Rochefoucauld)
    Notre repentir n'est pas tant un regret du mal que nous avons fait, qu'une crainte de celui qui nous en peut arriver. (La Rochefoucauld)
    Notre repentir vient trop tard, quand il ne peut remédier au mal. (F.J. Desbillons)
    Notre vie et notre mort, est en la puissance du Seigneur fort.
    Notre vie s'écoule et s'évanouit tacitement.
    Nourris bien ton cochon, si tu veux de la bonne viande.
    Nourris le corbeau, il te crèvera les yeux.
    Nourris ton cheval comme tu veux qu'il tire.
    Nourris-moi de la chair d'aujourd’hui, du pain d'hier, et du vin de l'année passée, et je dirai adieu aux médecins.
    Nourris-moi de la viande d'aujourd'hui, du pain d'hier et du vin de l'an passé, et médecin allez-vous en.
    Nourrissez bien vos vaches et la crême restera sur le lait.
    Nourriture abondante se noie avec du vin.
    Nourriture passe nature.
    Nourriture passe nature. (Manuscrit du XVe)
    L'éducation a plus de pouvoir sur nous que la nature même.
    Nourriture, pourriture.
    Nous aimons quelquefois jusqu'aux louanges que nous ne croyons pas sincères. (Vauvenargues)
    Nous aimons toujours ceux qui nous admirent, et nous n'aimons pas toujours ceux que nous admirons. (La Rochefoucauld)
    Nous aurions souvent honte de nos plus belles actions si le monde voyait tous les motifs qui les produisent. (La Rochefoucauld)
    Nous avons d'assez bons préceptes, mais peu de maîtres. (Vauvenargues)
    Nous avons joui du bon, pourquoi rejetons-nous le fond ?.
    Nous avons tous assez de force pour supporter les maux d'autrui. (La Rochefoucauld)
    Nous convenons de nos défauts, mais c'est pour que l'on nous démente. (Florian)
    Nous convenons volontiers d'un mérite qui n'est pas celui que nous devons avoir. (J. Sanial Dubay)
    Nous défendre quelque chose, c'est nous en donner envie. (Montaigne)
    Nous faisons cas du beau, nous méprisons l'utile. (La Fontaine)
    Nous gagnerions plus de nous laisser voir tels que nous sommes que d'essayer de paraître ce que nous ne sommes pas. (La Rochefoucauld)
    Nous méprisons beaucoup de choses, pour ne pas nous mépriser nous-même. (Vauvenargues)
    Nous n'aurons pas un jour de bon tant que nous serons pas morts et puis alors nous savons pas qui nous rencontrerons.
    Nous n'avons part à la gloire de nos ancêtres qu'autant que nous nous efforçons de leur ressembler. (Molière)
    Nous n'avons pas assez d'amour-propre pour dédaigner le mépris d'autrui. (Vauvenargues)
    Nous n'avons pas assez de force pour suivre toute notre raison. (La Rochefoucauld)
    Nous n'avons que notre vie en ce monde.
    Nous n'avouons de petits défauts que pour persuader que nous n'en avons pas de grands. (La Rochefoucauld)
    Nous ne croyons le mal que quand il est venu. (La Fontaine)
    Nous ne racontons que nos maux.
    Nous ne somme pas si misérables comme nous sommes vils. (Montaigne)
    Nous ne sommes pas ici pour enfiler des perles
    Nous ne sommes pas ici pour ne rien faire de sérieux, pour ne nous occuper que de bagatelles.
    Nous ne sommes savants que de la science présente. (Montaigne)
    Nous ne trouvons guère de gens de bon sens que ceux qui sont de notre avis. (La Rochefoucauld)
    Nous nous corrigeons moins de nos défauts que de nos qualités. (Abbé Joseph Roux)
    Nous pardonnons souvent à ceux qui nous ennuient, mais nous ne pouvons pardonner à ceux que nous ennuyons. (La Rochefoucauld)
    Nous parlons de nos petits défauts, pour qu'on ne voie pas les gros.
    Nous passons, ce que nous avons fait demeure.
    Nous plaisons plus souvent dans le commerce de la vie par nos défauts que par nos bonnes qualités. (La Rochefoucauld)
    Nous promettons selon nos espérances et nous tenons selon nos craintes. (La Rochefoucauld)
    Nous querellons les malheureux, pour nous dispenser de les plaindre. (Vauvenargues)
    Nous sommes instruits des animaux, de conserver, vertir et hanter les savants.
    Nous sommes instruits par doctrine évangélique, que les ennemis de l'homme sont ses domestiques.
    Nous sommes la terre, Dieu est le potier.
    Nous sommes rien que fermiers du bien.
    Nous sommes tant après l'autrui, que nous en perdons le nôtre.
    Nous sommes tous de chair et d'os.
    Nous sommes tous de la même matière, mais nous ne sommes pas tous de la même manière.
    Nous sommes tous de la même terre, lorsque nous n'avons pas été creusés dans la même manière.
    Nous sommes tous sous le même soleil.
    Nouveau roi, nouvelle loi.
    Nouveaux mariés, ça leur cuit à la bourse.
    Nouvel amour, nouvelle aversion.
    Nouvelle cheminée est bien tôt (bientôt) enfumée.
    Nouvelle cheminée est bientôt enfumée. (Gabriel Meurier)
    Nouvelle femme, nouvel argent.
    Noyer, femme et âne ont de loi même lien, toutes trois les coups cessants jamais ne feront rien.
    Noël au balcon, Pâques au tison.
    S’il fait beau à Noël, il fera mauvais temps à Pâques.
    Nues et vents, sans pleuvoir.
    Nul bien délicieux ni apprécié, s'il n'est communiqué et divulgué.
    Nul bien ni honneur, sans peine et labeur.
    Nul bien sans mal vient.
    Nul bien sans peine.
    Nul bien sans peine.
    on n'obtient rien sans travail sans fatigue.
    Nul bienfait perdu.
    Nul blasonner grain ne devroit (devrait), de l'art auquel n'est bien adroit.
    Nul bois sans écorce.
    Nul chevalier sans prouesse.
    Nul contraire sans son adversaire.
    Nul en prix en son pays.
    Nul endroit sans son envers.
    Nul grain sans sa paille.
    Nul grand dormir sans songe acquérir.
    Nul homme sans somme.
    Nul humain sans méhaing.
    Nul jour n'est qui n'ait vespre.
    Nul jour sans soir.
    Nul jour sans trait de ligne ou quelque tour.
    Nul jour sans trait ou labour.
    Nul mal demeure impuni et nul bien fut oncques péri.
    Nul mal et nul bien, sans peine ne vient.
    Nul mal sans aucun bien.
    Nul miel sans fiel.
    Nul n'a puissance de tollir (enlever, retirer) aux gens leur penser.
    Nul n'amende s'il ne méfait. (Roman de Renard)
    Nul n'est à l'abris du temps (Mr Bisson)
    Nul n'est bien heure (heureux) avant qu'il soit enterré.
    Nul n'est contant de ce qu'il a.
    Nul n'est content de sa fortune, ni mécontent de son esprit. (Mme Deshoulières)
    Nul n'est content de son sort.
    Nul n'est d'autrui à droit déprisé, qui premièrement ne se déprise.
    Nul n'est heureux que le gourmand. (Rousseau)
    Nul n'est poète sans art. (Du Bellay)
    Nul n'est prophète en son pays
    Personne n'est apprécié pour sa vraie valeur là où il réside. Voir aussi :
    A beau mentir qui vient de loin..
    Nul n'est prophète en son pays.
    Nul n'est riche qu'il n'ait métier d'amis.
    Nul n'est riche qui n'ait métier (aie besoin) d'amis.
    Nul n'est si large que celui qui n'a que donner.
    Nul n'est si riche qu'il n'ait métier d'amis.
    Nul n'est tenu à l'obligation faite par contrainte ou par déception.
    Nul n'est trop bon et peu le sont assez. (Manuscrit du XIIIe)
    Nul n'est vilain si du cœur ne lui vient.
    Nul n'est vilain, si le cœur ne lui meurt.
    Les hommes sans courage sont seuls méprisables.
    Nul ne dise son secret à femme folle et enfant.
    Nul ne dois faix entreprendre, s'il ne le peut porter.
    Nul ne doit désirer plus qu'il n'a, de peur de perdre ce qu'il a.
    Nul ne doit faix entreprendre qu'il ne puisse bien porter.
    Nul ne doit faix entreprendre, si ne le peut bien porter.
    Nul ne doit être témoin ouï ni en sa propre cause avoir audit.
    Nul ne donne ce qu'il n'a point.
    Nul ne fait si bien l'œuvre que celui à qui elle est.
    Nul ne fait si bien sa besogne que celui à qui elle est.
    Nul ne gouverne son maître si ne manie sa bourse.
    Nul ne mange de l'oie du roi que cent ans après il ne rende la plume.
    Nul ne naît appris et instruit. (Montluc)
    Nul ne part son fromage, qu'il n'y ait honte ou dol ou dommage.
    Nul ne part son fromage, qui n'y ait honte ou dommage.
    Nul ne parvient à la vieillesse, qui n'a passé par la jeunesse.
    Nul ne perd qu'autrui ne gagne.
    Nul ne perd que autrui ne gagne.
    Nul ne perd que l'autre n'y gagne.
    Nul ne peut bien à deux maîtres servir, ni la grâce de chacun desservir.
    Nul ne peut donner ce qu'il n'a pas.
    Nul ne peut haïr la musique s'il n'est sourd.
    Nul ne peut servir deux maîtres.
    Il est impossible d'être bon ou méchant à la fois, de servir Dieu et le diable ou d'occuper en même temps deux emplois.
    Nul ne peut servir à deux seigneurs.
    Nul ne peut être bienheureux, s'il n'est sage, bon et vertueux.
    Nul ne peut être bon maître, qui n'a été bon valet.
    Nul ne peut être sage ne (ou) prudent qui ne souffre et n'est patient.
    Nul ne peut être sage ni prudent, qui ne souffre et n'est patient.
    Nul ne peut être vrai ami, qui pense un temps être ennemi.
    Nul ne pèle son fromage, qu'il n'y ait perte ou dommage.
    Nul ne sait ce que c'est que la guerre s'il n'y a pas son fils. (Joseph de Maistre)
    Nul ne sait ce que lui pend au nez.
    Nul ne sait mieux quel soit le poids de pauvreté que celui qui l'a éprouvé.
    Nul ne sait nommer son père.
    Nul ne sait qu'il ne l'essaye.
    Nul ne sait qu'à l'œil lui pend.
    Nul ne sait que c'est que de bien qui n'a enduré du mal.
    Nul ne sait qui vit ni qui meurt.
    Nul ne se croit laid.
    Nul ne se doit louer ni moins blâmer, les faits font l'homme tel qu'il est réclamer.
    Nul ne se doit vanter d'avoir ami trouvé, si auparavant ne l'a très bien éprouvé.
    Nul ne vienne demain, qui n'apporte son pain.
    Nul ne vienne demain, s'il n'apporte son pain.
    Nul ne voit jamais si clair aux affaires d'autrui que celui à qui elles touchent le plus. (Cardinal de Richelieu)
    Nul noble sans noblesse, nul chevalier sans prouesse.
    Nul or sans écume.
    Nul pain sans peine, nul bien sans haine.
    Nul plaisir sans déplaisir.
    Nul poulain n'est sans méhain.
    Nul péché n'est si celé, qu'en la fin ne soit révélé.
    Nul royaume en autrui contrée, est sûr et de longue durée.
    Nul samedi sans soleil.
    Nul sang blanc.
    Nul si fin que femme n'assote. (Baïf)
    Nul style, art, métier ni boutique, qui n'ait larron en sa pratique.
    Nul trop n'est bon ni bon assez.
    Nul trop n'est bon, nul peu n'est assez. (Manuscrit du XIIIe)
    Variante moderne : II y a deux sortes de trop : le trop et le trop peu.
    Nul vice sans son supplice.
    Nul vieil (vieux) vêtement sans poux.
    Nul vin sans lie.
    Nulle amitié sans crainte.
    Nulle belle fille sans amour et nul vieillard sans dolour (douleur).
    Nulle douceur sans labeur.
    Nulle farine sans son.
    Nulle femelle ne cherche le mâle hors du printemps sauf la femme.
    Nulle femelle ne recherche le mâle passé le printemps, sauf les femmes.
    Nulle grande cité ne peut être longuement en paix, car si elle n'a un ennemi étranger, ne lui manquera le familier.
    Nulle heure est tant heureuse, qu'inheureuse ne soit.
    Nulle laide jeunesse.
    Nulle maison sans croix ou passion.
    Nulle montagne sans vallée.
    Nulle muse sans son excuse.
    Nulle noblesse de paresse.
    Nulle noix sans coque.
    Nulle putain sans rufian.
    Nulle reine sans sa voisine.
    Nulle rose sans épine(s).
    Nulle souris sans pertuis.
    Nulle terre sans guerre.
    Nulle vertu sans fatigue, qui la veut qu'il la brigue.
    Nulles heures sont bonnes.
    Nullui sans blasme.
    Nuls biens sans peine.
    Nuls vifs (vivants) sans vices.
    Nus, nous sommes tous les mêmes.
    O [modifier]
    Obéissez à vieux et ne vieillissez pas avec eux.
    Occasion trouve qui son chat bat.
    Œil luisant vaut de l'argent.
    Œil ouvert, poche fermée.
    Œil pour œil, dent pour dent.
    La personne qui fait quelque chose de mal doit subir la même correction.
    Loi du Talion. Voir aussi : Lui rendre la monnaie de sa pièce..
    Œil un autre œil voit et non soi.
    Œil vif, signe de santé.
    Œuf d'une heure, pain d'un jour, vin d'un an, maîtresse de quinze, ami de trente. (A. de Montluc)
    Œufs trop cuits, poissons trop crus rendent bossus les cimetières.
    Oignez vilain, il vous poindra.
    Oignez vilain, il vous poindra. Poignez vilain, il vous oindra. (Rabelais)
    Oins le vilain, il te poindra. Poins-le, il t'oindra.
    Ois, vois et te tais, si (tu) veux vivre en paix.
    Oiseau ne peut voler sans ailes.
    Oiseau qui chante n'a pas soif, agneau qui bêle veut téter.
    Oisiveté est mère d'impudicité.
    Oisiveté, chancre de santé.
    Oisiveté, chancre de tout bien et de santé.
    Olive, une est de l'or, deux de l'argent et la troisième tue.
    Omettre de bien faire est à raison contraire.
    On ne vieillit pas à table. (Laurent Joubert)
    On (de)vient fou en (de)venant vieux.
    On (ne de)vient pas riche sans rien faire.
    On (ne) peut pas attacher tous les chiens.
    On (ne) peut pas cueillir de farine de froment dans un sac de charbon.
    On (ne) peut pas sortir de la farine blanche d'un sac de charbon.
    On (ne) sort pas de la farine blanche d'un sac de charbon.
    On (ne) vit pas de l'air du temps.
    On a assez à balayer devant sa porte.
    On a aussitôt reconnu un menteur qu'un boiteux.
    On a beau abreuver le bœuf, s'il n'a pas soif.
    On a beau graisser les souliers à un vilain, ils restent toujours rouges.
    On a beau mener le bœuf à l'eau, s'il n'a soif.
    On a beau prêcher qui n'a cure de bien faire.
    On a beau savonner la tête d'un âne, elle reste toujours grise.
    On a besoin pour vivre de peu de vie, il en faut beaucoup pour agir. (J. Joubert)
    On a de la fortune sans bonheur, comme on a des femmes sans amour. (Rivarol)
    On a divers sujets de mépriser la vie, mais on n'a jamais raison de mépriser la mort. (La Rochefoucauld)
    On a fait l'Amour aveugle, parce qu'il a de meilleurs yeux que nous. (J.J. Rousseau)
    On a jamais mauvais marché de bonne denrée.
    On a le renom qu'on se fait.
    On a néant pour néant.
    On a peine à haïr ce qu'on a bien aimé. (Corneille)
    On a plus aisément de l'or que de l'esprit. (Ant. Rondelet)
    On a plus de mal à se damner qu'à se sauver.
    On a plus de mal à suivre la cour qu'à se sauver.
    On a plus de maux de crier merci que d'offenser.
    On a plus tôt fait la folie que le sens. (Manuscrit du XIIIe)
    On a plus vite déroché que monté.
    On a plutôt appris une langue en cuisine qu'en une école.
    On a souvent à se repentir d'avoir trop parlé.
    On a souvent besoin d'un plus petit que soi. (La Fontaine)
    On a tous assez à faire chez soi.
    On a tous des croix à porter.
    On a tous les ans douze mois.
    On vieillit sans s'en apercevoir, on vieillit malgré soi.
    On a tous sa place au soleil.
    On a tous une croix à porter ou bien à traîner.
    On a vite assez de tout que de l'honneur.
    On a vite de tout assez que de l'honneur.
    On affaiblit toujours ce qu'on exagère. (Laharpe)
    On aide bien au bon Dieu à faire de bon blé.
    On aime à deviner les autres, mais l'on n'aime pas à être deviné. (La Rochefoucauld)
    On aime aussi bien la femme qui a quelque chose que celle qui n'a rien.
    On aime le service et non pas les serviteurs.
    On aime l'empereur pour l'amour de l'empire. (J. Joubert)
    On aime les grands parce qu'ils peuvent donner.
    On aime mieux dire du mal de soi-même que de n'en point parler. (La Rochefoucauld)
    On aime mieux son égal que son maître. (Voltaire)
    On aime mieux un batteur en grange qu'un buveur.
    On aime sans raison, et sans raison l'on hait. (Regnard)
    On aime trahison, non pas les traîtres.
    On apprend plus vite le mal que le bien.
    On apprend rien que (qui) coûte.
    On apprend rien sans qu'il ne coûte.
    On apprend tous les jours quelque chose.
    On attrape des vices à tout âge.
    On attrape les merles en pipant et les maris en filant.
    On attrape plus vite un menteur qu'un boiteux.
    On attrape plus vite un menteur qu'un voleur.
    On aura jamais bon âne vieux.
    On aura toujours plus de terre que de vie.
    On aura tous assez de terre pour se couvrir.
    On aurait souvent besoin d'être comme les escargots, d'avoir les yeux au bout des cornes.
    On baisse le soc pour l'amour de la charrue.
    On cesse d'être ami avec quelqu'un, le jour qu'on lui emprunte de l'argent.
    On change bien de chemin, mais on ne change pas de manières.
    On change plutôt une montagne qu'un naturel.
    On chie pas plus haut qu'on a le cul.
    On commence par être dupe, on finit par être fripon. (Mme Deshoulières)
    On compte les défauts de qui se fait attendre.
    On conduit la nature, on ne la change pas. (Voltaire)
    On connaît à l'ouvrage l'ouvrier.
    On connaît bien à la barbe l'homme.
    On connaît bien au pommier la pomme.
    On connaît bien le beau entre le laid.
    On connaît bien le maître au valet.
    On connaît bien l'ivrogne à la trogne.
    On connaît bien mouches en lait.
    On connaît bien tout hormis soi-même.
    On connaît la femme au pied et à la tête.
    On connaît l'ami dans le besoin.
    On connaît le cerf aux abattures.
    On juge d'une individualité par ses paroles, ses actions.
    On connaît le maître à l'ouvrage et souvent le cœur au visage.
    On connaît les boiteux à la marche et bossus à la course.
    On connaît par les fleurs l'excellence du fruit. (Montluc)
    On connaît pas le moine à l'habit.
    On connaît pas son monde par les chemins.
    On crie tant Noël qu'il vient.
    On crie toujours le loup plus grand qu'il n'est. (J. de la Véprie)
    On crie toujours le loup plus gros qu'il n'est.
    On croit aux saints sitôt qu'ils font miracles.
    On croit d'un fol bien souvent, qu'il soit clerc pour ses vêtements.
    On croit d'un fol le plus souvent, qu'il soit grand clerc au vêtement.
    On croit d'un grand fol bien souvent, qu'il soit grand clerc au vêtement.
    On croit quelquefois haïr la flatterie, mais on ne hait que la manière de flatter. (La Rochefoucauld)
    On déjoue beaucoup de choses en feignant de ne pas les voir. (Napoléon)
    On déjoue une plaisanterie, en ayant l'air d'y applaudir. (La Rochefoucauld)
    On devient l'homme de son uniforme. (Napoléon 1er)
    On dit bien quand le cœur conduit l'esprit. (Marquise de Tencin)
    On dit bien vrai qu'en chaque saison, la femme fait ou défait la maison.
    On dit communément en villes et villages, que les grands clercs ne sont pas les plus sages.
    On dit en un commun langage, qui trop parle n'est pas sage.
    On dit en un commun usage, fol qui se tait semble bien sage.
    On dit par tout le monde, qu'où famille croît et abonde, qu'elle écure bourse et monde.
    On dit qu'au temps où l'herbe pousse, le sommeil est bon le matin.
    On dit que les bègues excellent au chant et les boiteux à la danse.
    On dit que promesse fait dette.
    On doit à chacun le sien rendre, sur peine de la mort attendre.
    On doit acquérir en jeunesse dont on puisse vivre en vieillesse.
    On doit battre le fer quand il est chaud.
    On doit battre le fer tandis qu'il est chaud.
    On doit battre le fer tant qu'il est chaud.
    On doit des égards aux vivants; on ne doit aux morts que la vérité. (Voltaire)
    On doit dire bien du bien.
    On doit dire du bien le bien.
    On doit dire le bien du bien. (Manuscrit de 1456)
    On doit honorer gens de bien et supporter les fols.
    On doit honorer les bons.
    On doit honorer les gens de bien et supporter les fols.
    On doit lier à son doigt l'herbe que très bien on connaît.
    On doit louer les gens après leur vie.
    On doit plaire par mœurs et non par robe de couleur.
    On doit prendre l'herbe qu'on connaît.
    On doit quérir en jeunesse dont on vive en viellesse.
    On doit souffrir patiemment ce qu'on ne peut amender sainement. (Manuscrit du XIVe )
    Variante moderne : Il faut vouloir ce qu'on ne peut empêcher.
    On doit soutenir ce qui est de droit et de raison.
    On doit supporter les fols.
    On doit tenir la chose certaine et délaisser l'incertaine.
    On donne les offices et promotion et non prudence ni discrétion.
    On donne rien pour rien.
    On donne toujours (à) casser les noisettes à ceux qui n'ont plus de dents.
    On donne toujours à casser les noix à ceux qui ne les savent pas casser.
    On donne toujours à rompre les noisettes à ceux qui n'ont pas de dents.
    On donne un œuf pour recevoir un bœuf.
    On dort avec l'épouse, non avec la fortune.
    On dresse le cheval quand il est encore poulain.
    On dresse un arbre quand il est jeune, pas quand il est vieux.
    On en parle fort en la rue des muets.
    On endure tout fors qu'aise.
    On endure tout mais qu'aise.
    On entend bien souvent dire 'gros paresseux', mais jamais 'petit paresseux'.
    On entretient et contregarde sa santé par bien connaître sa complexion et par user de bon régime.
    On envie toujours ce qu'on n'a pas.
    On est à Dieu ou au diable.
    On est bien malade, quand on ne peut souffrir ni le mal ni le remède.
    On est bien plus tôt marié que bien mis.
    On est également payé pour aiguiser comme pour faucher.
    On est jamais trop vieux pour apprendre.
    On est jamais mieux servi que par soi-même.
    On est la moitié de l'année au lit.
    On est moins révolté du vice que choqué du ridicule. (Sanial Dubay)
    On est pas loué de tous.
    On est pas toujours bien avisé.
    On est plus en terre qu'en prés.
    On est plus longtemps allongé que debout.
    On est plus longtemps couché que levé.
    On est plus sage par mal avoir qu'on n'est par bien et joie avoir.
    On est semblable à ceux avec lesquels on converse.
    On est semblable à ceux avec qui on converse.
    On est souvent battu du bâton qu'on apporte.
    On est souvent satisfait d'être trompé par soi-même. (La Rochefoucauld)
    On est toujours mieux chez soi que chez les autres.
    On est toujours riche à marier mais pauvre à enterrer.
    On est tout sain quand le mal prend.
    On est trompé en melons comme en garçons.
    On est vite marié, mais on ne sait ce qui va arriver.
    On estime les vertus, mais ce sont les qualités que l'on aime. (J. Joubert)
    On examine avec soin les objets dans les boutiques, mais quand il s'agit des gens, on les juge sur l'apparence. (Aristippe de Cyrène)
    On fait (soi-)même son sort.
    On fait bien mal pour puis abattre .
    On fait bien tout ce qu'on peut, mais pas tout ce qu'on veut.
    On fait des bêtises à tout âge.
    On fait la nouvelle d'autant plus grande que le lieu d'où elle vient est éloigné.
    On fait pas de moindre pacte qu'à l'église.
    On fait plus de travail d'une semaine que d'un jour.
    On fait plus en un jour qu'en un an. (Manuscrit du XIVe)
    On fait plus souvent ce qu'on peut que ce qu'on voudrait.
    On fait rien que ce qu'on peut.
    On fait ses enfants, mais on ne fait pas leur fortune.
    On fait toujours le loup plus gros qu'il n'est.
    On fait tout pour argent.
    On finit toujours par trouver chaussure à son pied.
    On fit (ferait, aurait fait) une belle-mère en sucre, elle était (serait) encore amère.
    On force pas un âne à boire quand il n'a pas soif.
    On fout toujours les pierres au murger.
    On frappe toujours sur le cheval qui tire.
    On guérit d'un coup de couteau, on ne guérit pas d'un coup de langue.
    On honore communément ceux qui ont (de) beaux habillements.
    On honore les saints comme on les connaît.
    On jette toujours des pierres au monceau.
    On jouit moins de ce qu'on obtient que de ce qu'on espère. (Rousseau)
    On juge de la pièce, pas de l'échantillon.
    Il vaut mieux juger le résultat global qu’une partie.
    On laisse pas pour un bœuf de labourer.
    On laisse plus de choses à faire après sa mort que de faites.
    On l'emporte souvent sur la duplicité, en allant son chemin avec simplicité. (Gresset)
    On lie bien le sac avant qu'il soit plein.
    On lie bien son sac devant qu'il soit plein.
    On lie le sac avant qu'il soit plein.
    On lit plus vite un livre emprunté qu'un livre acheté.
    On lui donne le doigt et il vous prend le bras.
    Se dit d’une personne qui n’est jamais satisfaite de ce qu’on lui donne, et qui en veut toujours plus.
    On mange bien des perdrix sans oranges. (Antoine Oudin)
    Il faut se contenter d'une bonne chose sans chercher à la rendre encore plus exquise.
    On mariera plus de gens à soupe de graisse que de gens à soupe de viande.
    On mène en vain le bœuf à l'eau, s'il n'a soif.
    On mène le bœuf en vain à l'eau, n'est qu'il ait soif ou par trop chaud.
    On mettrait un chapeau à un chien, qu'on lui trouverait aussi une femme.
    On meurt aussi bien auprès de la vieille que de la jeune.
    On meurt comme on a vécu.
    On meurt vert ou mûr.
    On n'a guère de mal volontaire.
    On n'a jamais bon marché de mauvaise marchandise.
    Une mauvaise marchandise est toujours trop chère.
    On n'a jamais eu vu un âne à courtes oreilles.
    On n'a jamais eu vu un couvreur rester sur un toit.
    On n'a jamais fini d'apprendre.
    On n'a jamais laissé personne sans l'enterrer.
    On n'a jamais que ce qu'on mérite.
    On n'a jamais qu'un bon mariage dans sa vie.
    On n'a jamais ramassé des poires à Botzi sous un pommier sauvage.
    On n'a jamais ramassé des poires à Botzi sur un pommier.
    On n'a jamais une croix seule.
    On n'a jamais vu les jeunes oiseaux donner à manger aux vieux.
    On n'a jamais vu un âne à courtes oreilles.
    On n'a jamais vu un couvreur rester sur un toit.
    On n'a jamais vu un feu qui ne brûle pas.
    On n'a jamais vu une agasse (agace, pie) avec un corbeau.
    On n'a pas bâti église d'un jour.
    On n'a pas bâti l'église en un jour.
    On n'a pas de pire ennemi que soi-même.
    On n'a pas de pires ennemis que ceux qui ont été vos amis.
    On n'a pas de pires ennemis que ceux qui ont eu été vos amis.
    On n'a pas de profit de la misère des autres.
    On n'a pas encore tout pleuré au berceau.
    On n'a pas lettres de toujours vivre.
    On n'a pas un guignon sans deux.
    On n'a plus d'argent que de vie.
    On n'a que ce qu'on soigne.
    On n'a que faire de mener des femmes par pays, car il s'en trouve assez partout.
    On n'a rien que ce qu'on choie.
    On n'a rien sans peine, pas même un crouille femme.
    On n'abat pas un chêne au premier coup.
    On n'achète pas la tête dans un sac.
    On n'achète pas un cheval qui boite.
    On n'achète pas un cheval sans l'avoir vu.
    On n'aime (pas) le charretier quand il charrie mal.
    On n'aime pas par contrainte.
    On n'aime point à voir ceux à qui l'on doit tout. (Corneille)
    On n'aime trahison, non pas les traîtres.
    On n'apparie point un geai avec une agasse (agace, pie)
    On n'appelle jamais vache tachetée, qu'elle n'eut quelque tache.
    On n'apprend pas à un vieux singe à faire des grimaces.
    Les personnes âgées en savent plus que les jeunes qui pensent à tort tout connaître sans expérience.
    On n'apprend pas aux vieux singes à faire les grimaces.
    On n'apprend rien qu'à ses dépens.
    On n'apprend rien que ne coûte quelque chose.
    On n'apprend rien qu'il n'en coûte.
    On n'apprend rien sans que coûte.
    On n'arrête pas une rivière qui déborde.
    On n'aura jamais bon âne vieil (vieux).
    On n'aurait jamais rien à regretter que d'avoir pas assez bien fait.
    On ne badine pas avec l'amour. (A. de Musset, 1834)
    On ne baille pas devant les personnes.
    On ne bat pas le diable à coups de poing.
    On ne blâme le vice et on ne loue la vertu que par intérêt. (La Rochefoucauld)
    On ne cache pas aiguilles au sac.
    On ne change pas le sang en eau.
    Les liens du sang sont indestructibles.
    On ne change pas une équipe qui gagne.
    Quand une combinaison, une équipe permet de réussir, il est préférable de laisser les choses ainsi de manière à gagner encore.
    On ne connaît en la prospérité le bon ami, mais en adversité.
    On ne connaît jamais combien vaut un bon ami, tant qu'on (ne) l'ait (pas) perdu.
    On ne connaît pas le vin aux cercles.
    On ne connaît pas le vin en cercle. (Pierre Gringore)
    On ne connaît pas les gens à la robe.
    On ne connaît pas les gens à les voir.
    On ne connaît pas les gens au visage.
    On ne connaît pas les gens aux robes ni le vin aux cercles.
    On ne connaît point le vin aux cercles.
    On ne cueille point de noisettes sur les ronciers.
    On ne demande pas au renard s'il faut l'écorcher.
    On ne déracine pas les vieux arbres.
    On ne dit jamais tachetée à une génisse, qu'elle n'ait quelque tache.
    On ne dit pas bouchard à un cheval qui n'a pas de poil blanc.
    On ne dit pas tachetée à une genisse qui n'a pas de tache.
    On ne doit aller aux noces sans mander.
    On ne doit contraindre le temps, ni sur Dieu hâter les ans.
    On ne doit dire son secret à femme, fol et enfant.
    On ne doit épargner blé de meunier, vin de curé ni moins pain de fournier (=boulanger).
    On ne doit juger d'homme ni de vin, sans les éprouver soir et matin.
    On ne doit laisser lieu sûr pour se mettre en danger.
    On ne doit le droit violer, sinon à cause de dominer.
    On ne doit mettre le doigt entre l'écorce et le bois.
    On ne doit pas à gras porcel le cul oindre.
    On ne doit pas à gras pourceau(x) le cul oindre.
    On ne doit pas aller à mûres sans haver.
    On ne doit pas bonne terre pour mauvais seigneur laisser.
    On ne doit pas demander à bon homme dont il fut né, à bon vin où il crût.
    On ne doit pas enseigner les chatons à sourisser.
    On ne doit pas épargner blé de meunier, vin de curé ni pain de fournier.
    On ne doit pas laisser le plus pour le moins.
    On ne doit pas lier les ânes avec les chevaux.
    On ne doit pas mêler le torchon avec l'essuie-mains.
    On ne doit pas mentir en vain.
    On ne doit pas mettre le doigt entre l'écorce et le bois.
    On ne doit pas mettre les étoupes près le feu.
    On ne doit pas semer les poux ès vieilles pelisses.
    On ne doit point guérir la brebis qui se veut perdre.
    On ne doit point mentir de vain.
    On ne doit servir à boire qu'à une main.
    On ne doit trop prendre des siens ni ses amis trop requérir.
    On ne donne pas de crosse à un mort.
    On ne donne pas les souris à garder à un chat.
    On ne donne rien de si bon marché que les compliments. (A. de Montluc)
    On ne donne rien si libéralement que ses conseils. (La Rochefoucauld)
    On ne dort guère, quand qu'on se propose d'aller à la chasse.
    On ne fait pas à grand coup (tout d'un coup) douce(s) vieille(s).
    On ne fait pas à grands coups (tout d'un coup) vieilles douces.
    On ne fait pas au four tous les jours.
    On ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif.
    On ne fait pas ce qu'on veut, on fait ce qu'on peut.
    On ne fait pas de moindre pacte qu'à l'église.
    On ne fait pas de néant grasse porée de gras choux.
    On ne fait pas de neuves écuelles avec de vieux tessons.
    On ne fait pas de processions pour tailler les vignes.
    On ne fait pas de rien grasse porée.
    On ne fait pas des processions pour tailler les vignes.
    On ne fait pas deux vies.
    On ne fait pas d'omelette(s) sans casser des œufs.
    Il y a des actes qui ne peuvent être dénoués de conséquences souvent fâcheuses. Voir aussi :
    Il n'y a pas de fumée sans feu.
    On ne fait pas tout en un jour.
    On ne fait que ce qu'on peut et pas ce qu'on veut.
    On ne fit pas Rome en un jour.
    On ne jette de pierres qu'à l'arbre chargé de fruits.
    Variante : L'arbre qui porte des fruits a beaucoup à souffrir. – Il se trouve toujours quelqu'un pour jeter des pierres à l'arbre lourd de fruits.
    On ne joue pas avec le feu.
    On ne lâche pas le lièvre, pour courir après le chasseur.
    On ne loue d'ordinaire que pour être loué. (La Rochefoucauld)
    On ne loue que ceux qui en ont besoin.
    On ne mange jamais son pain tout seul.
    On ne marie jamais de pauvres gens.
    On ne met pas de fers à un chien.
    Cela ne vaut rien. Voir aussi : Cela ne vaut pas les quatre fers d'un chien.
    On ne met rien sur table pour les chevaux.
    On ne meurt pas de manger salement.
    On ne meurt que d'une mort.
    On ne meurt qu'une fois.
    On ne parle jamais assez.
    On ne parle jamais de soi-même sans perte.
    Les propres condamnations sont toujours accrues, les louanges mescrues. (Montaigne)
    On ne perd les États que par timidité. (Voltaire)
    On ne perd pas de temps quand on aiguise ses outils.
    On ne peut à la fois courir et sonner du cor. (Manuscrit du XIIIe)
    On ne peut avoir le beurre et l'argent du beurre.
    Il faut savoir choisir car tout ne s'obtient pas. Voir aussi :
    Il veut le beurre, l'argent du beurre, et le sourire de la crémière par-dessus le marché., et les autres formes : On ne peut pas sauver la chèvre et les choux. et On ne peut pas avoir le lard et le cochon.
    On ne peut avoir trop d'amis.
    On ne peut briser mariage si on ne brise sa huche.
    On ne peut connaître les bons melons et les femmes de bien.
    On ne peut connaître ni les melons ni les femmes.
    On ne peut contenter tout le monde et son père. (La Fontaine)
    On ne peut contrefaire le génie. (Vauvenargues)
    On ne peut courir et corner.
    On ne peut décrotter sa robe sans emporter le poil.
    On ne peut empêcher l'eau de couler, les ânes de braire et les femmes de parler.
    On ne peut être à la fois au four et au moulin.
    Il est difficile de faire plusieurs choses à la fois.
    On ne peut être de tous aimé.
    On ne peut être en même temps au carillon et à la procession.
    Variante : On ne saurait être à la fois au four et au moulin - On ne peut être à la fois au four et au moulin.
    On ne peut être malade à la table d'un cardinal par faute de vivre.
    On ne peut faire d'une buse un épervier. (Manuscrit du XIIIe)
    On ne peut faire d'une fille deux gendres. (Manuscrit de 1397)
    On ne peut faire tort au diable. (Manuscrit du XIVe)
    On ne peut homme nu dépouiller.
    On ne peut mal faire à un pot rompu.
    On ne peut mourir que d'une mort.
    On ne peut pas avoir le lard et le cochon.
    Il faut savoir choisir car tout ne s'obtient pas. Voir aussi les autres formes :
    On ne peut avoir le beurre et l'argent du beurre. et On ne peut pas sauver la chèvre et les choux.
    On ne peut pas courir et corner.
    On ne peut pas donner plus qu'on a.
    On ne peut pas être au carillon et puis à la procession.
    On ne peut pas être de tous aimé.
    On ne peut pas faire la lessive et les vendanges tout en une fois.
    On ne peut pas marcher quand on a les pieds cuits.
    On ne peut pas plus compter sur le soleil d'hiver que sur l'amour d'une belle fille.
    On ne peut pas prendre deux mères au même nid.
    On ne peut pas sauver la chèvre et les choux.
    Il faut savoir choisir car tout ne s'obtient pas. Voir aussi les autres formes : On ne peut avoir le beurre et l'argent du beurre et On ne peut pas avoir le lard et le cochon.
    On ne peut pas vivre avec les morts.
    On ne peut prendre un homme rai (rasé) aux cheveux.
    On ne peut reconnaître bien bon melon ni (ou) femme de bien.
    On ne peut répondre de son courage quand on n'a pas été dans le péril. (La Rochefoucauld)
    On ne peut rien aimer que par rapport à soi. (La Rochefoucauld)
    On ne peut se promettre de rien.
    On ne peut servir à deux seigneurs.
    On ne peut souffler et humer ensemble.
    On ne peut tirer à deux cibles.
    On ne peut trouver de poésie nulle part, quand on n'en porte pas en soi. (J. Joubert)
    On ne peut vivre que d'amour et d'eau fraîche.
    On ne peut vivre sans eau, on peut vivre sans vin.
    On ne peut voler sans ailes.
    On ne plaint jamais dans autrui que des maux dont on ne se croit pas exempt soi-même. (J.-J. Rousseau)
    On ne prend mie (ni) le lièvre au tambour ni l'oiseau à la tarterelle.
    On ne prend ni le lièvre au tambour ni l'oiseau à la tartarelle ou sonnette.
    On ne prend pas (le) lièvre au tambourin.
    On ne prend pas chat sans mouffles.
    On ne prend pas deux fois les oiseaux dans le même nid.
    On ne prend pas deux mères dans le même nid.
    On ne prend pas la lune aux dents.
    On ne prend pas l'oiseau à la crécelle. (Manuscrit XIIIe)
    On ne prend pas tel chat sans mouffles.
    On ne prend point ce chat sans mouffles.
    On ne prend un âne pour compagnon que si on a une charge à porter.
    On ne prête pas de corde à celui qui nous voudrait pendre.
    On ne prête pas de corde à celui qui voudrait se pendre.
    On ne prête qu'aux riches.
    Au figuratif, signifie que l'on attribue volontiers certains actes à ceux qui sont coutumier du fait, qui sont réputés posséder ces choses.
    On ne reconnaît les biens qu'après qu'ils sont perdus.
    On ne redresse pas les infirmes de nature.
    On ne refuse pas la pitié aux malheureux, pourvu qu'ils n'en demandent pas davantage. (J. Sanial Dubay)
    On ne regarde pas dans votre estomac mais à votre cul.
    On ne rend pas l'argent quand la toile est levée.
    On ne revient pas sur une affaire qui a reçu un commencement quelque soit l'excuse.
    On ne répète pas deux fois la messe pour les sourds. (Montluc)
    On ne rit pas toujours en ménage.
    On ne s'aime bien que quand on n'a plus besoin de se le dire. (Ch. Cahier)
    On ne sait ni qui va (meurt) ni qui vient (naît).
    On ne sait pas de quoi on pourrait avoir besoin.
    On ne sait pas toujours ce qui cuit dans la marmite des autres.
    On ne sait pour qui on amasse.
    On ne sait qui meurt ni qui vit. (Manuscrit de 1456)
    Comme l'heure de la mort est incertaine pour chacun de nous, il faut pendre d'avance ses précautions, c'est-à-dire consigner par écrit les conventions que l'on fait.
    On ne sait qui vit ne (ni) qui meurt.
    On ne sait si peu boire qu'on ne s'en sente.
    On ne s'appuie que sur ce qui résiste. (Andrieux)
    On ne saurait couper du bois sans faire de copeaux.
    On ne saurait être à la fois au four et au moulin.
    Variante : On ne peut être en même temps au carillon et à la procession.
    On ne saurait façonner le beurre sans s'engraisser les doigts.
    On ne saurait faire cinquante besognes à la fois.
    On ne saurait faire d'omelette sans casser des œufs.
    Pour mener à bien certaines entreprises, il faut se résigner à faire les sacrifices nécessaires.
    On ne saurait faire d'une buse un épervier.
    On ne saurait faire d'un sot, un habile homme.
    On ne saurait faire le feu si bas que la fumée n'en sorte.
    On ne saurait faire une omelette sans casser des œufs.
    On ne saurait garder de gens trompeurs ou simulateurs, qui se montrent amis par devant et en derrière autrement.
    On ne saurait garder un chat quand il a goûté la crème.
    On ne saurait recevoir que ce qu'on a semé.
    On ne saurait remuer du beurre sans s'engraisser les doigts.
    On ne saurait servir à deux autels.
    On ne saurait si bien se garder qu'aucunefois on ne se soit trompé.
    On ne saurait si peu boire qu'on ne s'en ressente.
    On ne se doit soucier de ce qui peut advenir à l'homme.
    On ne se gratte que où cela démange.
    On ne se joue pas deux fois à l'eau.
    On ne se peut de larron privé garder, ni de la mort écarter ni échapper.
    On ne se peut de larron privé guetter.
    On ne se saurait fier en personne.
    On ne se souvient plus en hiver de l'été.
    On ne se voit jamais emmerdé que par les merdeux.
    On ne séduit guère que ceux qui sont déjà séduits. (Mme Thiroux d'Arconville)
    On ne sème ni plante les fous hêtres, ils croissent bien par eux(-mêmes).
    On ne s'engraisse pas en ne buvant que de l'eau froide.
    On ne sent une cravate et une femme que lorsqu'on les a autour du cou.
    On ne s'intéresse guère aux affaires des autres que lorsqu'on est sans inquiétude sur les siennes. (Beaumarchais)
    On ne songe jamais à tout.
    On ne sort du sac que ce qu'il y a.
    On ne sort pas une seillée de sang d'un moustique.
    On ne soucie que tout devienne mais que l'on se garde et maintienne.
    On ne surmonte le vice qu'en le fuyant. (Fénelon)
    On ne taille pas le pied à l'âne, pour une fois qu'il s'achoppe.
    On ne taille pas les pieds à un cheval, la première fois qu'il s'achoppe.
    On ne tire du sac que ce qu'il y a.
    On ne tire pas des coups de fusil aux idées. (Rivarol)
    On ne trompe point en bien. (La Bruyère)
    On ne trouve de l'humeur que chez les autres. (J. Sanial Dubaye)
    On ne trouve jamais deux mères dans le même nid.
    On ne trouve laides amours.
    On ne va jamais bien loin, quand c'est qu'on se dépêche.
    On ne va pas aux mûres sans crochet. (Bonaventure des Periers)
    La fin justifie les moyens.
    On ne va pas demander là où c'est qu'on fait l'aumône.
    On ne vante que ce qui en a besoin.
    On ne vend pas chat en sac.
    On ne vend pas un œuf qui n'est pas encore pondu.
    On ne vend point chat en sac.
    On ne vieillit pas à table.
    On ne vit pas de beauté.
    On ne voit clair que quand on a les yeux crevés.
    On ne voit cygne noir, nulle neige noire, nul lait noir, nul blanc corbeau, nul sang blanc, nulle puce blanche, nul feu froid, le soleil n'est obscur, ciel immobile on ne connaît.
    On ne voit jamais beau cimetière pour y être enterré.
    On ne voit pas l'homme puissant au faible porter loyauté. (Manuscrit du XIVe)
    On n'écorche pas l'anguille par la queue. (Antoine Oudin)
    On n'embrasse pas toutes les belles.
    On n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait. (Saint Lambert)
    On n'en dit jamais une sans deux.
    On n'en sait jamais trop.
    On n'engraisse pas les gorets à l'eau claire.
    On n'engraisse pas les porcs avec de l'eau claire.
    On n'entame pas un sac de blé par le milieu.
    On n'est jamais blâmé que par ceux qui valent moins.
    On n'est jamais blâmé que par moindre que soi.
    On n'est jamais blâmé que par plus mauvais que soi.
    On n'est jamais emmerdé que par la merde et on n'est jamais aboyé que par les chiens.
    On n'est jamais méprisé que par moindre que soi.
    On n'est jamais riche si l'on ne met du bien d'autrui avec le sien.
    On n'est jamais sali que par la boue.
    On n'est jamais si bien servi que par soi-même.
    Il vaut mieux faire les choses soi-même si l’on veut un meilleur résultat.
    On n'est jamais si malheureux qu'on croit ni si heureux qu'on avait espéré. (La Rochefoucauld)
    On n'est jamais trahi que par les siens. (Manuscrit du XIVe)
    On n'est jamais trahi que par ses amis.
    On n'est nulle part bien comme chez soi.
    On n'est pas au village pour faire du bourgeois.
    On n'est pas contraint de prendre.
    On n'est pas de fer.
    Il est des fatigues qui abattent l'homme le plus robuste.
    On n'est pas gentilhomme pour avoir un père qui a vendu un pré. (
    Noël du Fail)
    On n'est pas loué de tous.
    On n'est pas maître de son cœur. (Marivaux)
    On n'est pas né pour la gloire, lorsqu'on ne connaît pas le prix du temps. (Vauvenargues)
    On n'est pas quitte en payant.
    On n'est pas quitte en payant. (Manuscrit de 1557)
    Il faut encore témoigner de la gratitude.
    On n'est pas toujours bien avisé.
    On n'est pas tous faits pour bien danser.
    On n'est point l'ami d'une femme lorsqu'on peut être son amant. (Balzac)
    On n'est pris qu'en prenant.
    On n'est rien sûr que de mourir.
    On n'est, avec dignité, épousée et veuve qu'une fois. (J. Joubert)
    On n'imagine pas combien il faut d'esprit pour n'être jamais ridicule. (Chamfort)
    On n'offense personne en l'aimant. (Florian)
    On n'oublie jamais tout.
    On n'y enterre que les morts.
    On n'y recouvre pas deux fois.
    On obtient davantage en léchant qu'en mordant.
    On ouvre mieux l'esprit que l'on ne le clôt.
    On pardonne aisément un tort que l'on partage. (J. de Jouy)
    On pardonne les infidélités, mais on ne les oublie pas. (Mme de La Fayette)
    On pardonne tant que l'on aime. (La Rochefoucauld)
    On parle à son aise quand on a les pieds chauds.
    On parle jamais assez.
    On parle mal des femmes, mais chacun les cherche et les suit.
    On parle quand on voit parler.
    On parle toujours mal quand on n'a rien à dire. (Voltaire)
    On perd beaucoup de choses par faute de demander.
    On perd en peu de temps ce qu'on a gagné en long temps.
    On perd moins son temps à réduire son butin qu'à fuir après.
    On peut avec honneur remplir les seconds rangs. (Boileau)
    On peut bien voyager en vie, car après la mort on n'a vie.
    On peut briller par la parure, mais on ne plaît que par la personne. (Rousseau)
    On peut construire un trône avec des baïonnettes, mais on ne peut pas s'asseoir dessus. (Victor Hugo)
    On ne peut jouir en paix du bien obtenu par des voies illégitimes. Voir aussi : Bien mal acquis ne profite jamais. - Jamais mal acquit ne profite. (Villon, 1461) - Ce qui vient par la flûte s'en retourne au tambour.
    On peut convaincre les autres par ses propres raisons; on ne les persuade que par les leurs. (J. Joubert)
    On peut croiser les bras, mais trop souvent ça fait partir le pain.
    On peut dire des prêtres ce qu'on dit de la langue, que c'est la pire des choses ou la meilleure. (Napoléon)
    On peut dominer par la force, mais jamais par la seule adresse. (Vauvenargues)
    On peut être honnête homme, et fort mauvais époux. (Collin d'Harleville)
    On peut être plus fin qu'un autre, mais pas plus fin que tous les autres. (La Rochefoucauld)
    On peut être un héros sans ravager la terre. (Boileau)
    On peut pas aller contre le sort.
    On peut pas attacher tous les chiens.
    On peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre.
    On peut pas casser les pierres avec le poing.
    On peut pas chier plus haut qu'on a le cul.
    On peut pas cueillir de farine de froment dans un sac de charbon.
    On peut pas dire deux messes pour un sourd.
    On peut pas discuter avec un fou.
    On peut pas donner ce qu'on n'a pas reçu.
    On peut pas donner ce qu'on n'a pas.
    On peut pas être à la fois au four et au moulin.
    On peut pas être au four et au moulin.
    On peut pas être en même temps au four et au moulin.
    On peut pas faire comme on veut.
    On peut pas faire deux vies.
    On peut pas faire plus qu'on peut.
    On peut pas faire tout à la fois.
    On peut pas prendre à redresser un vieil arbre.
    On peut pas prendre deux mères dans le même nid.
    On peut pas prendre plus qu'il y a dans le sac.
    On peut pas redresser un vieil arbre.
    On peut pas ressusciter les morts.
    On peut pas sortir de la farine blanche d'un sac de charbon.
    On peut résister à tout hors à la bienveillance. (J. J. Rousseau)
    On peut rien faire qu'à coup d'argent.
    On peut se fier de personne.
    On peut se passer de boire, non de manger.
    On peut venir à bout de tout, excepté d'une mauvaise femme.
    On peut violer les lois sans qu'elles crient. (Talleyrand)
    On prend les bêtes par les cornes et les hommes par les paroles.
    On prend les bœufs par les cornes et les hommes par les paroles. (Antoine Loisel)
    On prend les villes par les oreilles.
    On prend l'homme par la langue et le bœuf par les cornes.
    On prend plus de mouches avec une cuillerée de du miel qu'avec un tonneau de du vinaigre. (Saint François d'Asises)
    La douceur fait plus que la rigueur pour la conclusion d'une affaire.
    On prend plus tôt un menteur qu'on ne fait un boiteux.
    On prend plus tôt un menteur qu'un aveugle ni (ou) un boiteux.
    On prend sapience de tout reste (sauf) de la mort d'un fils et d'argent perdu.
    On prend toujours les voisins pour plus heureux qu'ils ne sont.
    On presse l'orange, et on jette l'écorce. (Voltaire)
    À propos de l'ingratitude dédaigneuse de Frédéric II, qui se sépara de Voltaire après avoir tiré de lui tous les services qu'il pouvait rendre.
    On promet beaucoup pour se dispenser de donner peu. (Vauvenargues)
    On raille toujours sur les coins qui tirent le plus fort.
    On rajeunit en dansant.
    On rattrape plus aise (aisément) un menteur qu'un boiteux.
    On récolte ce que l'on sème.
    Les actes d'hier sont les conséquences d'aujourd'hui. Voir aussi :
    Qui sème le vent récolte la tempête.
    On récolte ce qu'on a semé.
    On reconnaît l'arbre à son fruit.
    On reconnaît l'oiseau à son chant, à son parler l'homme méchant.
    On rencontre sa destinée souvent par des chemins qu'on prend pour l'éviter. (La Fontaine)
    On résiste à l'invasion des armées, on ne résiste pas à l'invasion des idées. (Hugo)
    On revient sage des plaids.
    On revient sage par jours.
    On revient toujours à ses premières amours. (C.-G. Guillaume)
    On rogne pas le pied à un cheval, la première fois qu'il s'achoppe.
    On s'advise tout en mourant.
    On sait bien quand on s'en va, mais on ne sait quand on reviendra.
    On sait ce qu'on perd, on ne sait pas ce qu'on trouve
    Se dit d’une solution qui n’apporte pas forcément de gain.
    On sait ce qu'on quitte, on ne sait pas ce qu'on va prendre.
    On sait comment on part, mais on ne sait pas comment on revient.
    On sait pas ni qui vit ni qui meurt.
    On sait pas pourquoi les affaires se font.
    On sait quand qu'on s'en va, on ignore quand qu'on reviendra.
    On sait tous être 'donne', quand ça sort pas de sa poche.
    On se cogne toujours là où c'est qu'on est blessé.
    On se console rarement des grandes humiliations, on les oublie. (Vauvenargues)
    On se console souvent d'être malheureux par un certain plaisir qu'on trouve à le paraître. (La Rochefoucauld)
    On se croit toujours plus sage que sa mère. (Florian)
    On se fait belle, on devient riche, on naît élégante. (Daniel Darc)
    On se fait une habitude d'un long malade.
    On se lasse de tout, excepté du travail. (G. de Lévis)
    On se mâchure les mains, quand on touche du charbon.
    On se moque de ceux qui montrent leurs meurtrissures pour se vanter.
    On se moque toujours des maux (mal) chaussés.
    On se pardonne beaucoup plus à soi qu'aux autres.
    On se perd souvent par celui duquel on se fie.
    On se peut bien garder d'un larron, d'un menteur garder ne se peut-on.
    On se repent jamais d'avoir bien fait.
    On se repent toujours d'un mauvais marché.
    On se touche toujours au doigt malade.
    On se voit jamais sali que par la merde.
    On s'ennuie moins à table qu'au sermon.
    On s'éreinte en voulant porter sa maison sur son cul.
    On s'évieillit joyeusement à la marmite.
    On s'habitue à ses infirmités, le plus difficile, c'est d'y habituer les autres. (Comtesse d'Houdetot)
    On sort du sac que ce qu'il y a.
    On sort pas de la farine blanche d'un sac de charbon.
    On souffre pour les avoir, on souffre pour les garder, et on souffre pour les perdre.
    Les dents.
    On souhaite la paresse d'un méchant et le silence d'un sot. (Chamfort)
    On tend les voiles du côté que vient le vent.
    On profite des circonstances heureuses qui se présentent.
    On tiendrait plutôt un panier de rats qu'une fille de vingt ans.
    On tient bien cher celui dont on amende.
    On tient plus cher ce qu'on a à grande peine ou bien cher acheté.
    On tient toujours du lieu dont on vient. (La Fontaine)
    On tient toujours plus à sa peau qu'à sa chemise.
    On tire toujours ce qu'on peut des vieux chevaux.
    On tire tout ce qu'on peut des vieux chevaux.
    On tirerait plutôt de l'huile d'un mur que de l'argent de cet homme-là.
    Il est si avare ou si pauvre qu'il est impossible de lui faire payer ce qu'il doit.
    On tombe du côté où l'on penche.
    On tombe toujours du côté où on penche.
    On triche partout qu'aux cartes.
    On trouve partout son semblable.
    On trouve plus vite un menteur qu'un boiteux.
    On trouve remède à tout fors à la mort.
    On trouve toujours chaussure à son pied.
    On trouve toujours son pareil.
    On trouve trop de gens de métier de laquais.
    On trouvera comme on aura fait.
    On va à cheval pour les procès et pour les maladies à pied.
    On va mourir de froid auprès du feu.
    On va pas à la forêt sans hache.
    On va tant à la fontaine qu'on y rompt son petit pot.
    On vend au marché plus de harengs que de soles. (P. J. Le Roux)
    On vendrait le diable s'il était cuit
    Tout se vend avec de la présentation et du conditionnement.
    On veut que le pauvre soit sans défaut. (Beaumarchais)
    On vient (devient) pas riche sans rien faire.
    On vient (devient) sage à ses dépens.
    On vit avec la femme, pas avec l'argent.
    On vit pas de l'air du temps.
    On voit au morceau ce qu'a été l'écuelle.
    On voit bien à sa couleur quelle peut être sa douleur.
    On voit bien encore aux tessons ce que fut le pot. (Adam de la Halle)
    On voit bien que c'est la fille de la maison, sa chemise dépasse son cotillon.
    On voit jamais les garçons jeter des pierres aux arbres secs.
    On voit moins de pieds de chèvres au marché que de pieds de chevreaux.
    On voit par la bête le saut qu'elle peut faire.
    On voit plus de vieux gourmands que de vieux médecins.
    On voit plus de vieux ivrognes que de vieux médecins.
    On voit toujours clair pour les autres.
    On vous fera de tel pain soupes.
    Once d'état, livre d'or.
    Oncques (Jamais) amour(s) et seigneurie(s) ne se tinrent compagnie.
    Oncques amour et seigneurie ne s'entretinrent compagnie.
    Oncques amour ni (ou) seigneurie s'entretinrent grande compagnie.
    Oncques bon cheval ne devint rosse. (Cité par H. Estienne)
    Variante moderne contraire : Il n'est si bon cheval qui ne devienne rosse. C'est-à-dire : Point d'homme, si vigoureux soit-il de corps ou d'esprit, qui ne décline avec l'âge.
    Oncques chapon n'aima géline.
    Oncques convoitise ne fît grand mont.
    Oncques de putain léale (fidèle) amie.
    Oncques d'étoupes bonne chemise.
    Oncques dormeur ne fit bon guet (garde).
    Oncques en chaud four ne crût herbe.
    Oncques foulon ne caressa charbonnier.
    Oncques géline n'aima chapon.
    Oncques n'aima bien qui pour (si) peu hait.
    Oncques putain n'aima preudhomme.
    Oncques sautier bon écolier.
    Oncques souhait n'emplit le sac.
    Oncques tripière n'aima haranguère.

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